COMPTE-RENDU DE LA QUATRIÈME EDITION DU FESTIVAL
Quel plaisir de se retrouver! Plus de 2000 personnes, une ambiance rare, des artistes motivés comme jamais… la quatrième édition du festival LA ISLA 2068 a tenu toutes les promesses de son casting exceptionnel. De midi à minuit, ce samedi 22 octobre au château de Labourdonnais, retour sur une édition qui fait du bien.
Soleil, famille, farniente, déjeuner à l’ombre des arbres centenaires, concerts allongés dans l’herbe… c’était l’ambiance particulièrement conviviale de LA ISLA 2068… version journée. Pour une fois, vous êtes venus en masse dès l’ouverture des portes à midi. Une bonne idée! Nos stands ‘food’ triés sur le volet (Food Sensei, le food truck Kot Mwa et la Taba-J Attitude) et nos activités ‘kids’ (du ‘Magic Tree’ animé par les collectifs Lakaz d’Art et Meraki Art Tribe, au live painting XXL de NCA et au cours de danse de Numanity avec les enfants de Vent d’un Rêve, en passant par les stands popcorns, déguisements et les activités green et socio-éducatives du Vilaz Attitude…) ont dû en séduire certains, surtout ceux venus en famille, en mode enfants-parents-grand parents, pour profiter tranquillement du festival en configuration plus intimiste. Sur scène : Christelle Thomas a lancé comme un rayon de soleil le Superstage et le DJ-pianiste Grand a chauffé la seconde scène La isla electronica. Un démarrage en douceur, pour un programme qui est monté en puissance et en décibels au fil du festival : Le groupe de rock Unmind puis le charismatique pianiste mauricien Damien Elisa se sont succédés côté Superstage, et le producteur français Franck Valat a mis l’ambiance sur La isla electronica.
Avec l’entrée sur scène du groupe Anonym (photo), tête d’affiche mauricienne de cette édition, LA ISLA 2068 a basculé progressivement en mode nuit. Lumières magiques, Magic Tree psychédélique, allée du château en mode ‘guinguette’ avec ses longues tables façon pique-nique éclairés d’une dizaine de guirlandes de lumières, grosse ambiance… Le décor est posé, l’atmosphère était électrique. Sur le Superstage, après le succès populaire d’Anonym, les têtes d’affiches étrangères sont arrivés : tout d’abord Ohm, le nouveau projet inédit du producteur électronique français Loya accompagné par le Sri Lankais Balakumar. Assis sur scène, le live hypnotisant du duo Ohm nous a fait voyager loin avec une musique électroniques aux accents d’Inde du Sud. Ensuite, c’est l’Ougandaise Kampire, phénomène électronique récent qui secoue les festivals du monde entier qui a fait danser tout le festival. C’était intense non? Enfin, on a maintenu un rythme élevé jusqu’au bout avec un autre duo inédit, Pangar, arrivé de La Réunion estampillé du prestigieux label français InFiné, pour un live impressionnant fait de gros sons électroniques proches de la bass musique. Explosif. Explosé? En parallèle, La isla electronica était remplie comme un œuf dès la tombée de la nuit avec une succession de talents électroniques mauriciens visiblement très attendus : le duo irrésistible et inédit Andrea X Woreka, le live inédit (décidemment!) de Nina Hellis et la musique d’Ibiza de l’expérimenté JP Chronic. C’était la fête.
Il est minuit, La Isla 2068 s’arrête…et revient vite (on vous rappelle que cette quatrième édition a été décalée de 18 mois et devait avoir lieu en mai, comme chaque année). Rendez-vous samedi 13 mai 2023 au château de Labourdonnais ! Et promis, avec un programme toujours plus excitant !
Team 2068
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